Bienfaits e-cigarette : La cigarette électronique aide-t-elle à arrêter de fumer ?

par Xavier

Depuis leur entrée sur le marché, la popularité des cigarettes électroniques n’a cessé de croître dans le monde.

En France, une enquête de 2013 a identifié 5,5 millions de personnes (parmi les plus de 15 ans) qui avaient essayé ces systèmes au moins une fois et 600 000 qui les utilisaient régulièrement.

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Parmi  la communauté scientifique, il existe actuellement un grand débat sur les cigarettes électroniques, notamment concernant les effets sur la santé associés à leur utilisation et leur comparabilité ou non à ceux des cigarettes traditionnelles.

Tout aussi débattue, enfin, est la possibilité d’utiliser l’e-cigarette comme outil utile pour arrêter de fumer : en effet, même si c’est la stratégie pour le moment la plus utilisée par les fumeurs pour atteindre cet objectif.

Que sont les cigarettes électroniques ?

Les cigarettes électroniques, ou e-cigarettes, sont des appareils alimentés par batterie capables de chauffer un liquide, contenant souvent de la nicotine à diverses concentrations (de 0 mg/L jusqu’à plus de 20 mg/L) ou d’autres arômes, jusqu’à ce qu’il soit vaporisé.

Le liquide, également appelé « e-liquide » ou « jus », contient généralement également du propylène glycol et du glycérol et est stocké dans des cartouches jetables ou rechargeables selon le type de cigarette électronique.

Il existe, en effet, différents types et générations d’e-cigarettes, caractérisées par des conceptions et des mécanismes de fonctionnement différents (seules certaines, permettent entre autres de moduler l’intensité de l’inhalation).

Ces appareils ont été développés au commencement comme un outil utile pour aider les gens à arrêter de fumer.

Les e-cigs vous aident-elles vraiment à arrêter de fumer ?

En Italie, sur dix fumeurs qui tentent d’arrêter, un le fait avec la cigarette électronique : une proportion jusqu’à trois fois supérieure à toute autre méthode disponible.

Une revue systématique des études réalisées sur le sujet, éditée en 2016 par un groupe de chercheurs de la Cochrane Collaboration, a considéré deux essais randomisés, c’est-à-dire comparant des personnes affectées à l’un ou l’autre groupe expérimental de manière aléatoire. Les deux études ont porté sur un total de 662 personnes.

Avec quels résultats ? L’utilisation d’e-cigarettes à base de nicotine, face à un placebo (e-cigarettes sans nicotine), est efficace pour arrêter de fumer sur une durée comprise entre 6 et 12 mois (9 % d’abstention vs 4 %). Toutefois,

Une autre revue publiée en 2017 dans la revue Current Opinion in Pulmonary Medicine qui a pris en considération quatre essais cliniques randomisés, a cependant mis en évidence comment l’utilisation de la cigarette électronique comme outil pour arrêter de fumer n’apporte pas de meilleurs résultats qu’un placebo ou les thérapies de remplacement de la nicotine.

Compte tenu du peu d’essais cliniques randomisés actuellement disponibles, d’autres revues ont également pris en considération des études de cohorte (moins rigoureuses d’un point de vue méthodologique), arrivant néanmoins – également dans ce cas – à des résultats contradictoires : certaines études démontrent un effet positif, d’autres ne le faites pas.

Enfin, bien qu’il n’y ait aucune preuve que la réduction du nombre de cigarettes traditionnelles fumées par jour entraîne des effets positifs sur la santé, certains fumeurs rapportent que les cigarettes électroniques peuvent au moins atteindre cet objectif.

Toutefois, même dans ce cas, les preuves disponibles ne sont actuellement pas suffisantes pour tirer des conclusions définitives.

Fumer une cigarette électronique est-il mauvais pour la santé ?

Une discussion sur l’utilisation de ces dispositifs de sevrage tabagique ne peut manquer de considérer les effets indésirables associés. Le degré de toxicité des cigarettes électroniques est cependant lié à la grande hétérogénéité qui caractérise les appareils actuellement sur le marché, ainsi qu’à la forte hétérogénéité de la composition des e-liquides.

Une analyse impliquant 12 marques a révélé la présence de divers produits chimiques toxiques, notamment des composés carbonylés, des composés organiques volatils, des nitrosamines cancérigènes et des métaux lourds.

Néanmoins, même si aucun seuil de dangerosité n’est actuellement connu, la présence de ces composés dans la vapeur émise par la cigarette électronique s’est avérée 9 à 450 fois plus faible que dans la fumée de cigarette traditionnelle.

Une étude de 2016 du Royal College of Physicians of Great Britain a estimé que les dommages pour la santé associés à l’utilisation des cigarettes électroniques ne peuvent pas dépasser 5 % de ceux causés par les cigarettes contenant du tabac.

Bien que de nombreux experts se soient élevés devant ce résultat, la plupart de la communauté scientifique s’accorde à affirmer que les cigarettes électroniques sont moins nocives que les cigarettes traditionnelles.

Enfin, d’autres effets secondaires aigus liés à l’utilisation de cigarettes électroniques peuvent survenir à cause du propylène glycol et du glycérol contenus dans le liquide, qui peuvent provoquer une irritation des yeux et des voies respiratoires.

Une récente mise à jour de l’Organisation mondiale de la Santé souligne que le tabac est nocif pour la santé sous toutes ses formes et il n’y a aucune preuve que les cigarettes électroniques soient moins dangereuses que les cigarettes traditionnelles.

L’OMS invite les États à considérer les cigarettes électroniques comme les autres produits destinés aux fumeurs, les soumettant ainsi à la même activité de réglementation et de contrôle.

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